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Luis Clavis propose Homme objet, un premier album solo qui l’a amené à explorer de nouvelles facettes de la création musicale et de s’exprimer au «je», en français. À la réalisation, l’auteur-compositeur retrouve Tō et Kilojules, alias Tōki, membres comme lui des collectifs Valaire et Qualité Motel, avec qui il a créé des pièces groovy aux sonorités riches et aux arrangements inventifs. Le bassiste France Basilic, aussi membre des collectifs, ainsi que les chanteurs Alan Prater (The Brooks) et Fanny Bloom participent également à l’offrande.

Auteur de nombreux textes du groupe Valaire et féru de littérature, Luis Clavis se révèle un brillant observateur du monde qui l’entoure. Dandy des temps modernes à la plume incisive, il jette un regard parfois ironique sur les dérives de notre société de consommation. S’inspirant largement de la culture de masse et de ses codes, l’auteur-compositeur propose un univers intime et sensible abordant l’adversité à travers la facilité de sa vie occidentale. Les différentes pièces allient échantillons d’époques oubliées, vrais instruments et programmations influencées par le passé électronique de Luis pour laisser place à un son organique et rythmé.

Avec un humour mordant, Luis Clavis glorifie la loi du moindre effort (décapante Job, assortie d’un clip tout aussi abrasif), la célébrité instantanée (Dix30) ou encore l’ère du vide (La vie’s life). Il se penche sur les errances d’une génération en quête de sens qui oscille entre abdication et espoir : «Le calme après l’accalmie / Vient remuer l’absence de choix / L’arrière-goût d’anesthésie / Endort la mauvaise foi», chante-t-il dans La force des choses. Constat semblable dans la très cool Relever le défi : «Quand nos projets s’abîment / Nos désirs se résignent / Nous, on baisse pas les bras / Faut toujours rester dignes».

Boulot, auto, condo et REER à la clé : les mœurs et les préoccupations occidentales où le paraître prend bien souvent le pas sur l’être sont vus à travers un prisme impitoyable, comme en font foi l’indolente Bulles de nuit, clin d’œil au commanditaire d’une populaire téléréalité, et Cycle délicat, dansante et accrocheuse. Ailleurs, au détour d’un refrain, d’un vers ou d’une rime, la dérision et le sarcasme laissent transparaître une réelle vulnérabilité (Futur hasbeen, Pyromane). Et comme le rappelle avec justesse la pièce Farewell, qui clôt l’album, qu’importent nos obstacles et nos peines, une certitude s’impose : la planète, elle, continuera de tourner bien longtemps après nous.



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SOURCE: AUDIOGRAM

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