SPECTACLES-LANCEMENTS
QUÉBEC – 26 AVRIL 2017 – Théâtre Petit Champlain
Montréal – 27 AVRIL 2017 – Centre Phi

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Depuis la sortie en 2014 de Lighthouse, un premier disque chaudement accueilli, Coco Méliès s’est fait connaître en multipliant les concerts au Québec et en Europe. La formation est de retour avec The Riddle, un nouvel opus aux riches atmosphères.

Coréalisé par Connor Seidel (Matt Holubowski), The Riddle se penche sur ces moments charnières où l’on rompt avec le passé tout en ignorant de quoi demain sera fait. Et s’il y est question de rapports humains et de relations amoureuses, tout est évoqué en touches fines, avec pudeur et retenue.

Défiant les étiquettes, l’univers de Coco Méliès repose sur les nuances et les contrastes subtils. Tantôt enveloppantes (Man In Tears, Sit Tight), tantôt lumineuses (Oh Brothers), les chansons ressemblent à de courtes lettres que l’on s’écrit à soi-même, mais qui, paradoxalement, sont destinées à l’autre. Ainsi peut-on aisément imaginer la solennelle Park Bench et la délicate Scarce Parade comme une correspondance entre d’anciens amoureux.

Reconnu pour ses harmonies vocales distinctives et son folk raffiné, Coco Méliès paraît au sommet de son art dans Letter, le premier extrait dévoilé en mars, et dans la fougueuse Taming Devils. Morning Bells creuse pour sa part le sillon intimiste et introspectif cher à la formation.

Au fil des pièces, l’ombre alterne avec la lumière. Oscillant entre douceur et fureur, Wasted Year et All the Waves commandent l’attention avec leurs envolées puissantes et inventives qui nous habitent longtemps après les avoir entendues. Coco Méliès a le secret des mélodies captivantes qui se déploient sans se presser, comme en témoigne l’envoûtante Yellow Bird et ses accents oniriques. Les arrangements de cuivres dont on a paré quelques titres (The Wind, notamment) leur confèrent une douce mélancolie.

Écrites au fil des tournées, les pièces de The Riddle sont éminemment personnelles. Et si la vie est une énigme, Coco Méliès nous offre quelques clés pour en appréhender la complexité et en saisir toute la beauté.

Julien Thibault (basse et violoncelle) et Simon Bilodeau (batterie et percussions) accompagnent Coco Méliès sur l’album. La section de cuivres est formée d’Alex Francoeur (saxophone), de Christopher Vincent (trombone) et de Rémi Cormier (trompette, flugelhorn).

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SOURCE: AUDIOGRAM