Sylvie Paquette lance Jour de chance, un cinquième album intimiste, au plus près du texte et de l’émotion
Ce sont les mots que chante Sylvie Paquette dans le creux de l’oreille de tous ceux qui ont déjà cru le bonheur en allée pour de bon, définitivement hors de portée, sur la pièce-titre gonflée d’espoir de son cinquième album, Jour de chance, à paraître le 26 mars prochain. Tapie dans l’alcôve des amours fanés ou sous le soleil aveuglant du bonheur à deux, la chanteuse embrasse toutes les saisons qui soulèvent son corps. «Et si j’arrive à t’oublier / Jamais je n’aurai tant aimé», confesse-t-elle sur Le banc en palpant les cicatrices de son cœur, seules preuves tangibles que l’on a réellement vécu.
C’est aux cotés de deux réalisateurs-arrangeurs orbitant dans des galaxies différentes, Philippe Brault (Pierre Lapointe, Philippe B) et Éric Goulet (Les Chiens, Vincent Vallières, Alexandre Belliard), que la compositrice-interprète a tissé la trame de ce disque qui forge sa beauté dans le dépouillement. «Personne ne savait si l’expérience allait être concluante lorsque nous avons pris un café pour la première fois ensemble», raconte Paquette au sujet de ce rare exercice à trois, ajoutant du même souffle qu’elle tenait à ce que l’érudition pop de Brault, qui avait agi à titre de directeur musical lors de la tournée Tam-Tam (son précédent disque), rejaillisse sur son nouvel album, comme elle ne pouvait imaginer se passer du regard aiguisé d’Éric Goulet, bien connu pour sa capacité à traquer la lumière dans les ténèbres d’une chanson sombre. Ghislain-Luc Lavigne (conception sonore), Sheila Hannigan (violoncelle) et Jipé Dalpé (trompette, bugle) complètent l’équipe réduite et amicalement soudée derrière cet album qui avance vers nous sur la pointe des pieds avant de suspendre le cours du quotidien, pour mieux dilater le temps du cœur.
Plus que jamais, chaque texte que tendent à Sylvie Paquette ses fidèles amis Martine Coupal et Dave Richard irrigue le cœur battant de ses chansons. Le parolier Pierre René De Cotret, l’auteur-compositeur-interprète Moran et la romancière Émilie Andrewes – de nouveaux collaborateurs – ont également mis entre les mains de l’artiste des textes commandant toute notre attention. «C’est un album de char, un album qu’on écoute d’une coulée», suggère d’ailleurs Paquette. En guise d’étonnant épilogue, la compositrice se mesure avec déférence à l’intensité d’un poème de la grande dame des lettres québécoises, Anne Hébert, sur Marine.
«Il y a beaucoup d’amour qui se perd», chante Sylvie Paquette sur Beaucoup, morceau conjuguant bellement le social et l’intime. Heureuse nouvelle: il y a beaucoup d’amour sauvé de l’oubli dans ce magnifique Jour de chance.
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SOURCE: AUDIOGRAM
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