Musicien de l’ombre, Michel Robidoux a composé la musique de quelque 325 chansons et pièces instrumentales, dont quatre ont accédé au statut de Classiques de la SOCAN. Actif depuis plus de cinquante ans, il a en outre accompagné les plus grands interprètes d’ici, tant sur disque que sur les planches.
Voilà qu’à 73 ans, il lance ROBIDOUX PREMIER, réalisé et arrangé par Philippe Brault. Comme son titre l’indique, cet opus est le premier à paraître sous son nom, lui qui a pourtant collaboré à quantité d’albums comme musicien, arrangeur, compositeur et réalisateur.
Pour l’occasion, Michel Robidoux a invité des interprètes de diverses générations à s’approprier des œuvres de son vaste répertoire. Il a assisté à toutes les sessions d’enregistrement, ajoutant ici une piste de guitare, là une voix. « Philippe et moi avons donné carte blanche aux artistes, explique-t-il. J’ai reçu chaque chanson comme un cadeau. »
Les titres réunis sur ROBIDOUX PREMIER illustrent la richesse de l’univers musical de cet artiste d’exception. Le disque accorde naturellement une place de choix à Jaune de Jean-Pierre Ferland, un album mythique paru en 1970. Le chat du café des artistes est revisité deux fois plutôt qu’une, d’abord tout en retenue par Pierre Lapointe, puis dans une relecture atmosphérique signée Ariane Moffatt.
Alex Nevsky insuffle une nouvelle énergie à Quand on aime on a toujours vingt ans, une version qui n’est pas sans évoquer l’esprit de la Nouvelle-Orléans. Il revient à Pierre Flynn d’interpréter Le petit roi, pièce phare de Jaune, ce qu’il fait avec sobriété et solennité. On y découvre l’intro originale, telle que l’avait imaginée son compositeur. Même retour aux sources pour Je rêve à Rio, chantée par Bïa, qui avait d’abord été pensée comme une bossa-nova avant que Robert Charlebois ajoute des paroles et choisisse d’en faire une samba.
Deux pièces témoignent de la collaboration entre Michel Robidoux et Luc Plamondon pour Renée Claude. Reprise par Catherine Major, Ce soir je fais l’amour avec toi se fait langoureuse alors que La bagomane, revue par Ariane Moffatt, fonce tête première dans la folie.
Parue sur Punkt de Pierre Lapointe en 2013, Les enfants du diable est ici traduite et interprétée en portugais par Bïa et devient Os Filhos De Satan. Quant à Je ne partirai pas, on pourrait croire qu’elle a été écrite par Daniel Bélanger tellement elle lui va. Elle a pourtant été composée par Robidoux et chantée par ce dernier en 2006 sur l’album Heures de pointe de Pierre Létourneau (texte d’Yves Leclerc).
ROBIDOUX PREMIER propose deux inédites, écrites en collaboration avec Monique Pratte : le swing Je ne suis que moi, interprété par la chanteuse de jazz Marie-Noëlle Claveau, et Le dernier chemin, une chanson touchante composée à l’occasion du décès de l’ami Jean-Guy Moreau et chantée par son compositeur.
Le disque se clôt là où tout a commencé avec Petit ange blond, une berceuse créée en 1943 par le chanteur Fernand Robidoux et la musicienne Jeanne Couët à l’occasion de la naissance de leur fils… Michel.
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SOURCE: AUDIOGRAM
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