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Le 4 mai prochain, le virtuose du violon Marc-André Gautier lance son premier album. Réalisé par le pianiste André Gagnon, ce disque est une invitation à découvrir ou à revisiter quelques-unes des plus belles mélodies de notre époque. Les pièces de l’album, traduites dans la langue délicate du stradivarius, sont tirées d’un vaste répertoire international.

Pour en arriver au résultat final, Marc-André Gautier et André Gagnon ont passé de longues heures à écouter des tonnes de disques de toutes sortes. Ils ont extrait 8 morceaux taillés sur mesure pour leur projet comme le magnifique tango Por una cabeza de Carlos Gardel, immortalisé dans le film Parfum de Femme.

« Notre principal critère de sélection était la mélodie. On cherchait les plus belles mélodies à adapter au violon » relate Marc-André. Trois autres pièces issues des musiques du monde se retrouvent sur le disque : Azulao, une berceuse brésilienne, Ha uma musica do povo, un célèbre fado portugais et Danny Boy, une chanson du folklore irlandais. Titulaire d’un troisième cycle (doctorat) en violon du Conservatoire National Supérieur de Paris, Marc-André se paie aussi une petite visite dans l’univers de la musique classique avec Au bal de Tchaïkovski. Dans le registre des musiques de film, le maestro a opté, entre autres, pour le thème de Cinéma Paradiso : « C’est une des premières pièces qu’on a choisi et elle est restée jusqu’à la toute fin » dit-il. Deux compositions originales d’André Gagnon, Arabesque et Lunes, viennent compléter le tableau.

L’Orchestre Symphonique de Trois-Rivières, sous la gouverne de Jacques Lacombe, accompagne Marc-André à trois reprises (Azulao, Cinema Paradiso Love Theme et Arabesque). Marc Beaulieu et André Gagnon signent la majorité des arrangements. L’album, disponible en magasins le 4 mai prochain, lève le voile sur le monde éclectique d’un artiste qui s’est donné pour mission de rendre son instrument accessible au grand public.

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Marc-André est l’un des rares élus à avoir la chance de jouer sur un magnifique violon Antonio Stradivarius de 1713, ainsi que le très connu Stradivarius «ex-Léopold Auer». Conçu en 1691, cet instrument a appartenu à l’un des plus grands professeurs de l’histoire du violon, Léopold Auer. Il utilise aussi un archet unique signé François-Xavier Tourte. Le tout lui a été généreusement prêté par Canimex

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SOURCE: AUDIOGRAM