Ian Kelly présente ALL THESE LINES

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«Je ne suis pas le genre d’artiste pour qui il importe de définir sa musique. Pour moi, tout le processus de réception se résume à une interaction toute simple : écouter et aimer, ou non. De vous dire que j’ai utilisé des synthétiseurs, des guitares acoustiques, ou encore des rythmes bien ronds, pour créer mes chansons n’y changera rien; vous aimerez ou non.»

Ces lignes, l’auteur-compositeur-interprète Ian Kelly les a écrites il y quelques semaines, alors que paraissait Do You Love The Rain?, premier extrait de ALL THESE LINES, son nouvel album disponible le 5 novembre prochain.

Bien que courtes et d’une simplicité désarmante, ces quelques phrases décrivent un travail long de plusieurs mois : l’achèvement d’un quatrième album, ALL THESE LINES, que Ian Kelly a écrit et composé avec le cœur, mu par la seule volonté de parvenir à matérialiser, avec la plus grande exactitude, et jusqu’à satisfaction sereine, les pièces qui l’ont habité, des jours et des nuits durant, et qui l’habitent toujours.

Une gestation lente, murie avec la complicité ponctuelle de son co-réalisateur, Éloi Painchaud (Elisapie, Jorane, Daniel Lavoie) en plein cœur des Laurentides au studio de Ian et à celui d’Éloi, à tout juste cinq minutes l’un de l’autre. C’est bien ainsi qu’ont pris vie les dix titres de cet album, mi-ombre, mi-soleil, à cheval entre les saisons.

De l’ouverture, One Day, douce et feutrée mélodie folk dans laquelle prend racine un hymne grandiose, à Breakfast For The Soul, dont le couplet se prolonge irrésistiblement, clôturant l’album dans une symphonie de voix, de guitares distortionnées et de batterie martelante – en passant par un duo, The Best Years, qui touche au sublime et où l’homme marie sa voix à celle de Coral Egan, nous sommes ici face à un artiste en pleine possession de ses moyens.

ALL THESE LINES c’est également un tableau de 4×8 pieds créé spécifiquement pour l’album par l’artiste visuel montréalais Marc Gosselin après, du propre aveu de l’artiste, quelque 1500 écoutes. L’œuvre fut ensuite confiée aux fidèles acolytes de Kelly, la designer graphique Janique Crépeau et le photographe Martin Girard, qui assurent une fois de plus la direction artistique du visuel de l’album, eux qui collaborent avec lui depuis ses tous premiers élans.

De la première note à la dernière, Ian Kelly incarne ce nouvel album, d’une voix complètement déliée et plus que jamais affirmée. Sans retenue : dans la foudre et la lumière.