Étant plus jeune, alors qu’elle regardait le gala de l’ADISQ à la télé assise en indien sur le plancher du salon, Cindy Bédard lança une phrase prophétique : «Maman, un jour, je vais être signée chez Audiogram!» Après avoir roulé sa bosse sur des scènes aux quatre coins du Québec, prit part à de nombreux festivals (Granby, St-Tite et St-Quentin où elle mérite le prix révélation) et composé des chansons durant vingt ans, l’auteure-compositrice-interprète country récolte le fruit de ses efforts : elle est maintenant de la grande famille d’Audiogram!

Réalisé par Éloi Painchaud, le premier album de Cindy Bédard, FILLE DU VENT, reflète parfaitement le parcours décidé de cette jeune femme en pleine possession de son talent, de ses choix et de ce que la vie a de meilleur — et de pire — à offrir. Complaintes d’amours déçues, chansons d’amour qui ground, récits de quête de soi, les onze pièces qui composent cet album country pur-jus frappent par leur dépouillement et leur authenticité : avec Cindy, Ça passe ou ça casse.

«J’ai vingt-sept ans, je ne suis plus une femme-enfant, j’ai le désir de fonder quelque chose de durable en amour et en musique. J’ai les deux pieds ancrés dans le sol mais je me laisse porter par le vent, car il souffle du bon bord», explique la résidente de Saint-Tite.

Et il souffle fort : dans la dernière année Cindy a joué dans de nombreux festivals country, au Mondial des cultures de Drummondville, au Festival d’été de Québec et aux FrancoFolies de Montréal. Armée de sa guitare et de son harmonica, elle séduit quiconque prête l’oreille.

À noter la participation exceptionnelle du monumental Paul Daraîche sur la pièce J’fais ma luck.

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SOURCE: AUDIOGRAM