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Il faut d’abord apprendre à connaître les règles avant d’être capable de les transcender. Patient, Marc-André Gautier a consacré toute sa vie à développer la relation fusionnelle qui l’unit à son violon. Son premier album, simplement intitulé Marc-André Gautier, est le fruit d’un pèlerinage de plus de 20 ans au pays du violon et d’une collaboration de 3 ans avec le grand pianiste André Gagnon.
On peut dire que Marc-André Gautier est tombé dans le violon quand il était petit. Issu d’une famille de musiciens – 2 grands-pères « violoneux » et une mère pianiste – il prend un violon dans ses mains pour la première fois à l’âge de 4 ans : « Je voulais imiter mes grands-pères » dit-il. À partir de là, les événements se bousculent et la mer s’ouvre devant lui.
À l’âge de 5 ans, il donne un premier spectacle en solo à la Place des Arts. À 9 ans, il remporte haut la main le Concours de Musique du Canada qui met en scène les plus grands musiciens du pays, tous instruments confondus. Il obtient le meilleur résultat jamais attribué à ce concours. À 14 ans, il joue devant plus de 100 000 personnes à Ottawa, à l’occasion de la fête du Canada. « C’est là que j’ai réalisé ce que je voulais faire dans la vie » dit-il. Une expérience épiphanique qui le rend le jeune virtuose accroc à la scène. Au cours des années suivantes, Marc-André remporte de nombreux prix d’interprétation au Canada, aux États-Unis, en Italie, en Suisse, en Autriche et en République Tchèque. Il parfait sa maîtrise du violon auprès de plusieurs grands maîtres dont Myriam Fried, à l’Université d’Indiana, Isaac Stern à Jérusalem et Jean-Jacques Kantorov, à Paris. À 22 ans, il obtient un troisième cycle (doctorat) du Conservatoire National Supérieur de Paris.
Après avoir parcouru le monde avec son violon, Marc-André rentre à la maison avec une valise bien pleine de connaissances et d’expériences de vie. Tout en demeurant fidèle à la musique classique, Marc-André décide d’explorer de nouveaux territoires. Il découvre la musique tzigane, le jazz et le tango. Il se consacre tout entier à son nouvel objectif, celui de rendre son instrument accessible au grand public. Il fait alors la connaissance d’André Gagnon avec qui il collabore durant 3 ans à la réalisation de son premier album. En magasin le 4 mai prochain, ce disque est le résultat d’une vie consacrée à maîtriser les règles de son art et d’un besoin viscéral d’en repousser les frontières.
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One must learn the rules to defy them, and master the rules to redefine them. Marc-André Gautier patiently devoted his life to the violin that would grow to become an extension of himself. His first album, simply entitled Marc-André Gautier, is the fruit of a 20-year pilgrimage through the land of the violin and a 3-year collaboration with renowned pianist André Gagnon.
It could be said that when Marc-André Gautier was little he fell into the violin. From a family of musicians— his grandfathers were folk-violinists and his mother a pianist— he first had a violin in his hands at the age of four: “I wanted to imitate my grandfathers,” he says. And from that moment, the snowball began rolling. And it kept on rolling until it was an avalanche.
At the age of 5 he gave his first solo performance at Place des Arts. At 9, he won the Canadian Music Competition, which gathers together the best musicians in the country from every instrument. He set the record for the highest mark ever given in the competition. By 14, he was playing in front of 100,000 people at the Canada Day celebration in Ottawa. “It was then that I realized what I wanted to do in life,” he reveals. It was a moment of epiphany that left the young virtuoso addicted to centre stage. In the ensuing years, Marc-André put together a string of prize performances in Canada, the United States, Italy, Switzerland, Austria, and the Czech Republic. He honed his skills at the feet of the world’s foremost masters: Myriam Fried at Indiana University, Isaac Stern in Jerusalem, and Jean-Jacques Kantorov in Paris. At 22, he was awarded a Doctorate from the Conservatoire National Supérieur de Paris.
After having circled the globe with his violin, Marc-André returned home with a suitcase full of learning and life. Without losing sight of his classical roots, Marc-André decided to explore new territory and delved into manouche, jazz, and tango. He put his entire being into the goal of opening his instrument up to the general public. After a three-year collaboration with André Gagnon, Marc-André’s first album will be in stores May 4th. This record is the result of a life dedicated to mastering the rules of an art form and a visceral desire to redefine them.
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Marc-André est l’un des rares élus à avoir la chance de jouer sur un magnifique violon Antonio Stradivarius de 1713, ainsi que le très connu Stradivarius «ex-Léopold Auer». Conçu en 1691, cet instrument a appartenu à l’un des plus grands professeurs de l’histoire du violon, Léopold Auer. Il utilise aussi un archet unique signé François-Xavier Tourte. Le tout lui a été généreusement prêté par Canimex
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SOURCE: AUDIOGRAM
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